RĂ©sumĂ© dâAntoine DIDIER :
Victoire Hier au Triathlon de la Haute-Meuse.
Plusieurs triathlÚtes du tri.GT participaient sur cette grosse course dont les distances avaient été diminuées : longue distance (1,5km-64km-15km)
Voici donc un petit compte rendu dâAdĂ©lie JADOT :
2e au Triathlon de Haute Meuse longue distance dimanche 21 juillet, journée festive pour tout le monde.
Les distances étant réduites, nous devrons nous contenter de 1,5km de natation, 64km à vélo et 15km à pied.
DĂšs le dĂ©but je fais la connaissance d’HĂ©lĂšne, ancienne du Trigt qui je me doute sera une adversaire redoutable.
Je ne connais pas les participantes et je vais dans l’optique de prendre du plaisir en me donnant Ă fond.
DĂ©part en rolling start, je pars en premiĂšre femme juste parce que personne ne veut se mouiller avant.
Une natation pas trop mauvaise me fait sortir aprÚs un temps correct avec HélÚne dans mes pattes lors de la transition. Je pars juste devant mais elle ne prend que quelques minutes pour me rattraper et passer à cÎté telle une fusée.
Je la rattrape dans la 1ere grosse cÎte mais dÚs le plat elle me redouble et me glisse "A dans la prochaine cÎté" ;)
Je ne la retrouve cependant qu’Ă l’arrivĂ©e, 10" aprĂšs oĂč j’aurai essayĂ© de la rattraper sans succĂšs vu l’avance qu’elle a crĂ©Ă© en vĂ©lo malgrĂ© une bonne allure de 4’30/km.
FĂ©licitations Ă elle vu son retour de blessure et merci aux organisateurs pour ce trĂšs beau triathlon.
RĂ©sumĂ© dâAurĂ©lien LEFEBVRE :
Comme quoi, un jour nâest pas lâautre !
4Úme au triathlon international Haute Meuse longue distance. Une gestion en vélo pour savoir bien courir par la suite.
Résumé de Victor ALEXANDRE :
2Ăšme aujourd’hui sur le triathlon International de la Haute Meuse longue distance (1,5km-64km-15km) !đ„
Parmi les participants, Antoine Didier, vainqueur l’an dernier est le favori et la concurrence s’annonce rude avec les meilleurs triathlĂštes namurois et des français.
DĂ©part en rolling start (5 personnes toutes les 10") oĂč on dĂ©cide avec Antoine de partir ensemble dans la 3Ăšme vague afin d’ĂȘtre dans le mĂȘme temps toute la course. Je pars bien, les sensations sont trĂšs bonnes, je reviens vite sur la tĂȘte de course. Je sortirai 3Ăšme de l’eau (2Ăšme temps).
Je pars 2Ăšme Ă vĂ©lo et prends trĂšs vite la tĂȘte, que je ne quitterai plus de la partie vĂ©lo. Assez surpris de ne pas ĂȘtre repris par Antoine sur le vĂ©lo, je me sens bien sur un parcours avec trĂšs peu de plat et de beaux petits murs. Je rĂ©alise le 2Ăšme temps, 6" derriĂšre Antoine.
Je pars Ă pied Ă un rythme correct tout en sachant qu’Antoine est toujours trĂšs fort dans cette partie. A la moitiĂ© du 2Ăšme tour il me rattrape, j’essaye de l’accompagner mais je dois m’arrĂȘter pour des crampes. Je parviens Ă repartir mais je sais alors qu’il ne me sera plus possible de revenir. Je terminerai 2’ derriĂšre lui (5Ăšme temps course Ă pied) en 3h04’05".
Content de ce résultat et confiant pour la suite. Rendez-vous le 15 août à Namur !
Résumé de Justine MATHIEUX
Victoire sur le M de Marseille aprĂšs 3 semaines dâentraĂźnement sur Tignes đ
. Beaucoup de plaisir sur la partie vĂ©lo. PremiĂšre place presque partagĂ©e avec @kevin_rundstadler qui malheureusement a rajoutĂ© des kilomĂštres en vĂ©lo đ€. Merci Ă lâorganisation et aux bĂ©nĂ©voles.
Résumé de Kevin RUNSDATLER :2eme du Triathlon de Marseille distance M !
Une erreur de parcours me rajoutera 4km sur la partie cycliste (quand on aime on ne compte pas đ).
S’en est suivi une course contre le temps perdu oĂč l’objectif Ă©tait de remonter le plus de places possibles !
Bravo Ă Erwan Jacobi et surtout Ă Justine Mathieux pour la victoire đ
Merci Ă l’Ă©quipe organisatrice pour l’accueil et la possibilitĂ© de s’amuser sur un parcours totalement fermĂ© Ă la circulation !
Voici le petit résumé de Jean Luc MESPLOMB :
AprĂšs 9 mois de prĂ©paration sous les conseils de Maxime Verstraete, le jour J est enfin arrivĂ© đ.
Peu avant 7h, un dĂ©part de natation en combi dans le lac de Zurich sous un tonnerre d’applaudissements (dernier Ironman organisĂ© Ă Zurich). Ăpreuve trĂšs satisfaisante pour mon 1er 3800m en compĂ©tition (1h09).
Ă la 1Ăšre transition, "drache nationale" đ§ digne d’un 21 juillet đqui nous a accompagnĂ©e pendant une vingtaine de km.
Le parcours vélo était glissant au début (2 boucles), exigeant et, à certains endroits trÚs dangereux avec une interdiction de se positionner sur les prolongateurs (1580m D+, 6h10).
CĂŽtĂ© course Ă pied (4 boucles), passages au centre de Zurich avec Ă©normĂ©ment d’encouragements le long du parcours. Un marathon qui ne s’est pas rĂ©alisĂ© comme je le souhaitais. Une 1Ăšre boucle qui s’est passĂ©e correctement mais les suivantes .... đ°đ°đ° j’ai dĂ» mordre sur ma chique.
DifficultĂ©s dues Ă un soleil gĂ©nĂ©reux et l’accumulation de l’effort. Heureusement qu’il y avait de quoi se rafraĂźchir rĂ©guliĂšrement Ă chaque ravito đżđ
AprĂšs un peu moins de 12h, c’est avec Ă©normĂ©ment de joie, de bonheur et un peu de dĂ©lire que j’ai franchi la ligne d’arrivĂ©e et suis devenu un ...Ironman !!! đ„đȘđđŠ
En chiffres : 11h58:32 - 734/1560 M50 : 68/160 natation : 1h09:03 - vélo : 6h10:59 cåp : 4h23:06
Merci Ă Max pour ses prĂ©cieux conseils et sa disponibilitĂ© đ ainsi que mes amis qui m’accompagnent lors de mes entraĂźnements đ et đŽ.
Merci Ă Jacques et aux sponsors pour leurs encadrements.
Et... surtout Ă ma compagne, Maryse pour son soutien đ
Résumé de Frédéric MALICE :
Avant de relater cette magnifique expĂ©rience, je voulais te remercier de mâavoir permis de passer le stade de caresser un rĂȘve Ă celui de le rĂ©aliser
Lâaccueil que tu mâas rĂ©servĂ© en 2016 quand je me suis lancĂ© dans le triathlon, mĂȘme si je ne faisais pas partie de la race des champions, tu fais une place pour chacun dâentre nous.
Depuis mes (rĂ©cents) dĂ©buts en triathlon, jâaspirais Ă tenter un jour lâaventure de lâIM.
LâopportunitĂ© sâest prĂ©sentĂ©e lorsque que quelques personnes se sont manifestĂ©es pour celui de Zurich.
Je ne serai pas le seul du club Ă me lancer, de plus la famille et moi pourrions profiter des charmes de la Suisse.
Finalement Jean-Luc confirmera sa prĂ©sence sur lâIM de Zurich, ce qui veut dire que nous serons 2 vĂ©tĂ©rans et de plus ce sera une premiĂšre pour tous les 2.
Je sais que ce genre dâĂ©preuve nĂ©cessite pas mal de prĂ©parations et donc jâentame des entrainements spĂ©cifiques sous la houlette de Nicolas DâHarveng et rĂ©alise de nombreuses heures de travail de natation, je ne remercierai jamais assez Max et Nina, Ghandi pour le temps consacrĂ© Ă corriger encore et encore.
ArrivĂ©e du vendredi pour se laisser du temps pour les prĂ©paratifs et prendre le package. On sent tout de suite lâorganisation bien ficelĂ©e.
Je rencontre Jean-Luc arrivĂ© la veille qui me fait part de sa reconnaissance du parcours et le fait que nous allons passer quelques heures Ă grimper. Il fallait sây attendre en Suisse.
Le soir, je dois essayer de dormir le plus paisiblement possible car ce sera ma derniĂšre bonne nuit.
Samedi : dépose des vélos et des sacs pour les transitions. Je vérifie plusieurs fois mes sacs, surtout ne rien oublier, ce qui pourrait compromettre ma course.
Il va faire chaud et je bois pas mal dâeau isotonique durant la journĂ©e.
Je rĂšgle le rĂ©veil Ă 3H30 pour dĂ©jeuner et malgrĂ© les instructions reçues, je rĂ©flĂ©chis encore aux mille et une façons dâaborder la course, je veux donner le maximum mais la prioritĂ© est de le terminer, mes enfants prĂ©sents seraient tellement déçus.
Dimanche :
Lever à 3H30, je me force à manger et à boire réguliÚrement.
Mes enfants me font la surprise de se lever pour voir le départ avec mon épouse.
Nous prenons le tram pour nous rendre au dĂ©part, jâai lâimpression que tous les triathlĂštes ont pris la mĂȘme ligne, la mĂȘme heure
Au parc à vélo, je dispose mes gourdes et gels et vérifie une derniÚre fois le contenu de mes sacs de transition
Le stress a disparu, je ne peux plus rien faire, jâai suivi mon programme de prĂ©paration et je me dis quâil faudra rester calme pendant lâĂ©preuve
Je me rends au départ, mais au vu des nombreux participants ( plus de 2000) , je ne vois pas Jean-Luc, tant pis je le saluerai à la fin
6H45 : le départ pour nous est lancé.
Quelques chevauchements de bras mais je ne suis pas trop gĂȘnĂ© et je mâapplique Ă nager correctement. Nâayant pas de repĂšre de vitesse, je garde une vue sur mes voisins et vĂ©rifie Ă ce que je ne perde pas de terrain.
Cela me permet de garder une certaine vitesse et aussi de suivre leur trajectoire en espĂ©rant quâils suivent la meilleure.
Durant la nage, des nausĂ©es apparaissent, je ralentis et vĂ©rifie ma montreâŠseulement 2000m de parcourus !
Je ne comprends pas, je relance ma nage, mais quelques mĂštres plus loin, les nausĂ©es sâaggravent. Je ne peux pas prendre le risque dâun abandon, je dĂ©cide alors de passer en brasse, ce qui mâĂ©vite de tourner la tĂȘte rĂ©guliĂšrement. Je me rends compte quâil a commencĂ© Ă pleuvoir abondamment et jâai une pensĂ©e pour ma famille qui mâattend Ă la sortie de lâeau
Je vois les concurrents me dépasser et décide de relancer le crawl mais aprÚs quelques coups de bras, je me résigne à alterner avec la brasse.
Je ne comprends pas, cela ne mâĂ©tais jamais arrivĂ©. A analyser plus tard avec Jacques, car la course continue.
Adieu mes chronos et mon slot pour Hawaii (un peu dâhumour quand la situation se dĂ©grade), je ne dois penser quâĂ gĂ©rer la situation
Je sors finalement de lâeau avec 15â de retard sur mon programme et me dirige vers la transition,
Jâenfourche mon vĂ©lo et me voilĂ parti pour les 2 boucles de vĂ©los.
Comme les nausĂ©es persistent, je dĂ©cide dâĂ©viter le travail en puissance et mâapplique sur la cadence de pĂ©dalage.
Le moral reprend car je remonte pas mal de personnes, et mes jambes tournent correctement.
AprÚs 30 km, on arrive aux premiÚres bosses, je pense alors aux conseils reçus : tout à gauche (Frans) et tu dois plus mouliner ( Merci Joel et Quentin), elles sont franchies sans problÚmes
Les bosses sâenchainent avec au bout quelques longs faux plats oĂč il faut maintenir lâeffort.
AprĂšs 2h00 de course, je me dĂ©cide Ă arrĂȘter pour me forcer Ă manger mais je nâarrive quâĂ prendre quelques bouchĂ©es de mon pain jambon. Je sais alors quâil est inutile dâessayer les gels et redĂ©marre.
Cette boucle est magnifique car nous surplombons plusieurs fois le lac De Zurich avec une superbe météo
AprĂšs les bosses, viennent Ă©videmment les descentes. Celles âci considĂ©rĂ©es peut-ĂȘtre peu trop dangereuses, des panneaux de rappel dâinterdiction dâutiliser les prolongateurs sont disposĂ©s sur le parcours.
Ceci se confirme car je croise quelques personnes ayant chuté (sans trop de gravité à premiÚre vue)
Quelques kilomĂštres avant la premiĂšre boucle, une derniĂšre cĂŽte se profile.
Une belle surprise nous attend, en effet le public sâest amassĂ© des 2 cĂŽtĂ© de la rue pour nous encourager.
Il y a tellement de monde que la route ne se dĂ©couvre quâau fur et Ă mesure de lâavance.
Une superbe ambiance qui fait partie de la beauté du circuit.
Jâaborde la 2Ăšme boucle ragaillardi par cette belle surprise. Cette 2Ăšme boucle me parait plus facile car maintenant je connais le circuit et je continue Ă remonter doucement car pour certains la fatigue se fait ressentir.
De plus les éclaircies apparaissant, les températures commencent à grimper.
Dans cette 2Ăšme boucle, je me rends compte que lâon distribuait des gourdes avec du coca.
Jâaurai dĂ» y penser plus tĂŽt, cela peut aider la digestion. De plus, je commençais Ă sentir malgrĂ© tout le manque de sucre.
Je me sens enfin mieux et profite encore plus de la course
Jâattends avec impatience la fin de la 2Ăšme boucle pour retrouver dans la derniĂšre montĂ©e ce public si chaleureux et qui est toujours prĂ©sent.
La transition pour la course Ă pied se passe sans problĂšmes.
Du fait de ne pas avoir travaillĂ© en puissance sur le vĂ©lo, mes jambes ne me paraissent pas lourdes et je me sens prĂȘt Ă entamer le marathon. MĂȘme si câest le dĂ©but, cet Ă©tat de forme me permet dâentrevoir la fin, mais jâĂ©vite cependant de mâemballer.
Câest parti sur une bonne cadence pour les 10 premiers km, je prends le temps de mâarrĂȘter aux ravitos (tous les 2km), il fait chaud, distribution massive et rĂ©guliĂšre dâĂ©ponges
Les Ă©ponge ont leur succĂšs, jâen vois partout coincĂ©es dans les combis (dans le cou, sur les Ă©paules, sous la casquette,âŠ), je fais de mĂȘme, je passe sous les douches, bois de lâeau, du coca, mange des morceaux dâorange (je mange enfin)
Jâen arrive Ă une des parties les plus importantes de lâĂ©preuve : le public
Câest merveilleux et boostant de voir, dâentendre, dâĂȘtre soutenu par ces gens que nous ne connaissons pas mais qui vous interpellent par votre prĂ©nom et qui crient « keep going, FrĂ©dĂ©ric », » go go go⊠FrĂ©dĂ©ric »
Câest le moment oĂč vous en avez le plus besoin et ces personnes sont prĂ©sentes pour vous soutenir.
Les enfants vous tendent la main pour que vous frappiez dedans. Câest lâimage du sport pour moi.
A la fin de la premiĂšre boucle, je croise enfin ma famille et prends le temps de les rassurer. Ils me voient avec le sourire et câest le principal pour eux.
La 2Ăšme boucle se fait sans trop de soucis, je ne regarde pas ma montre, je cours aux sensations.
Jâobserve les nations, il y en a de partout ( des japonais, des amĂ©ricains, des cubains, des croates, suĂ©dois, ⊠je suis surpris de voir des gens dâaussi loin)
Par contre, jâaurai dĂ©jĂ dĂ» rencontrer Jean-Luc sur le parcours oĂč nous aurions eu maintes fois lâoccasion de se croiser et espĂšre quâil ne lui soit rien arrivĂ©
A chaque boucle, je prends le temps de saluer ma famille. Cela me motive de les revoir
A la 3Ăšme boucle, les irrĂ©gularitĂ©s des rues se font ressentir, je nâavais pas fait attention aux descentes sur pavĂ©s lors des 2 premiers tours
A chaque fin de boucle on passe Ă 50m de lâarrivĂ©e, on entend les noms et on se dit vivement le mien
Un concurrent chute devant moi, je lâaide Ă se relever mais en une poignĂ©e de secondes, un secouriste arrive, super organisation.
La 4Ăšme boucle a comme une odeur dâĂ©curie, et cette fois je sais que je vais retrouver ma famille Ă lâarrivĂ©e
Arrive enfin ce fameux tapis que lâon veut fouler le plus longtemps possible pour profiter de cet instant. La famille est au RDV et jâentends quâils crient mon nom.
Le public est prĂ©sent les bras tendus pour fĂ©liciter, le speaker est lĂ pour annoncer (enfin) que vous avez rĂ©ussi : « Frederic, Youâre an IROMAN ! »
Super heureux et content dâaccrocher cette mĂ©daille autour du cou mais plus encore, mon plus jeune fils qui sâeffondre en larmes submergĂ© par lâĂ©motion, cela vaut (beaucoup) plus que cette mĂ©daille.
Mon ainĂ© (sortant de lâadolescence) mâa lui gratifiĂ© dâune bonne frappe sur lâĂ©paule ï
Le chrono nâĂ©tait pas au rendez-vous mais quelle aventure humaine : se connaĂźtre, trouver ses limites, se faire aider et ĂȘtre supportĂ© avant, pendant et aprĂšs la course par tant de personnes
Résumé de Michaël GODART :
Hier j’ai participĂ© au triathlon sprint Ă Alost 13 07 19âŠ..Une nage pas top, sans combinaison, ce choix pour me prĂ©parer pour Lausanne. Un bon vĂ©lo me fait remonter dans le classement. En course Ă pied, pas trop satisfait mais je fais une belle remontĂ©e aussi dans le classement, mes deux transitions ce sont trĂšs bien dĂ©roulĂ©es ce qui m’a fait gagner quelques places.
Au finale une belle 16ieme places sur 158 et surtout 1er masters sur 28đ
Une belle revanche pour le Mouscronnois qui sâĂ©tait gravement blessĂ© il y a un peu plus dâun an.
Article lâAVENIR par Guy Sottiaux :
Le Mouscronnois a terminé 8e de la course générale mais 1er de sa catégorie. - Eda
Une belle revanche pour le Mouscronnois qui sâĂ©tait gravement blessĂ© il y a un peu plus dâun an.
Ces championnats, courte distance (un kilomĂštre de natation dans un lac puis 5 kilomĂštres de course Ă pied), se dĂ©roulaient le 5 juillet dernier Ă TĂąrgu Mures en Roumanie. Parmi les 127 participants classĂ©s par catĂ©gories dâĂąges, on trouvait le rĂ©gional Robin Sottiau, natif dâHarchies mais habitant Mouscron, confrontĂ© dans sa tranche dâĂąges Ă 9 concurrents de diffĂ©rentes nationalitĂ©s. Sorti le premier du lac de tous les nageurs en 12 minutes et 11 secondes, il termine la course Ă pied en 18 minutes et 12 secondes, 3e temps de sa catĂ©gorie mais 1er au total de lâenchaĂźnement des deux sports et devient donc champion dâEurope des 30-34 ans, aprĂšs, pour rappel, avoir Ă©tĂ© sacrĂ© en 2017 chez les 25-29 ans Ă Bratislava.
Au général des 127 engagés, Robin se classe à la 8e place, distancé seulement en course par sept participants plus jeunes, trois chez les 16-19 ans, un chez les 20-24 ans et trois chez les 25-29 ans.
LâĂ©preuve terminĂ©e, son coup de tĂ©lĂ©phone donnant ses rĂ©sultats, reflĂ©tait toute sa joie de pouvoir encore participer, mais surtout de remporter des victoires Ă un haut niveau. Car Robin, plus jeune et nageant aux Dauphins Mouscronnois, avait signĂ© plusieurs titres de champion de Belgique en natation mais aussi rĂ©coltĂ© 5 titres belges en eau libre sur la distance des 5 kilomĂštres.
Pour Robin, câest une belle revanche car il y a un peu plus dâun an, il se trouvait hospitalisĂ© suite Ă un problĂšme grave lors dâun swimrun au Barrage de lâEau dâHeure. Mais grĂące Ă son entourage et une volontĂ© sans faille, il sâest reconstruit les mĂȘmes qualitĂ©s athlĂ©tiques quâavant son accident. MalgrĂ© son travail de chimiste, il parvient Ă combiner sa vie de famille et quelques entraĂźnements en solitaire et avec le club de Valenciennes qui lui a rendu le goĂ»t de la natation ou avec JĂ©rĂ©my Legrand, un habituĂ© de lâACRHO, pour la course Ă pied.
Article de LoĂŻc COLLET de SUD PRESSE :