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IRONMAN 70.3 à ANVERS de Sylvain ( 1144 )

Résumé de la course de SYLVAIN DENIS

Après une première partie de saison qui s’est terminée à Butgenbach le 19 juin, le programme de la deuxième phase de l’année à débuté par une semaine de repos total. J’ai disputé ensuite, juste pour le fun deux championnats de Belgique de duathlon (Courtrai le 02/07 et Aywaille le 10/07). La semaine dernière a été mise à profit pour reconstruire une bonne base d’endurance sous le soleil d’Aix en Provence. Ce dimanche marquait le début de la seconde période de compétition : le 70.3 d’Anvers, Eupen (CB LD), le challenge de Vichy, Gérardmer (sous réserve) et le 70.3 de Aix. Ce programme est international et me permettra de me confronter au très haut niveau. La motivation et l’envie de bien faire sont donc bien là. Voilà mon compte rendus de la compétition d’Anvers [+++].

Un gros plateau international de plus de 1500 athlètes se réunissait ce dimanche pour la plus importante compétition en Belgique. Comme d’habitude, le niveau est fort relevé. Le départ se fait en 6 vagues, je pars dans la deuxième, 10 minutes après les pros. Nous ne sommes pas trop nombreux et le départ n’est pas chahuté. La natation se déroule en une boucle de 1900m. Ma mise en mouvement n’est pas exceptionnelle comme toute l’épreuve de natation d’ailleurs. Je sors en +/- 29 minutes, déjà à plus de 7 minutes des meilleurs. Le parc à vélo est énorme, il ne faut pas se perdre, je me couvre un minimum car il y a beaucoup de vent et la température est fraîche. Je remonte pas mal de concurrents dés le début. Après quelques kilomètres, nous devons effectuer 3 allers-retours, puis revenir dans le centre ville afin de boucler les 90 kilomètres. Je croise Axel qui mène déjà la course, puis peu de temps après, quelques autres concurrents qui se tiennent dans un mouchoir. Les premiers de ma vague ne sont plus très loin, j’arrive à recoller sans forcer. Le parcours est rendus fort difficile à cause du vent : c’est soit tout à droite à plus de 50 km/h, soit je lutte pour rester sur le 54 dents à du 30 km/h. Dans la deuxième boucle, il commence à y avoir beaucoup de monde sur l’aller-retour : 1500 personnes sur +/- 20 km. Il est donc impossible de se repérer par rapport aux autres participants. Je remarque seulement qu’un athlète me suit depuis pas mal de temps. Je continuerai sur le même rythme : +/- à la cadence d’un Ironman et rentrerai au parc après 2H15, deuxième de la vague, avec le neuvième temps vélo général. Transition limpide, je pars vite pour décrocher le gars qui me colle depuis la moitié du vélo. Je suis pas mal et je vais plutôt vite, mais pas moyen de le lâcher. Après dix bornes, il va même passer devant et me distancer ! Je ne m’énerve pas et continue à mon rythme. Deux bornes plus loin, je le retrouve arrêté, pris de crampes. Je continue donc tout seul, sans repère et ne sachant toujours pas ou j’en suis au niveau des écarts ni de ma position au classement général. J’ai juste le sentiment de bien courir. La course à pied est vite finie (1h17’) et je parviens finalement à me hisser dans le top 10, premier de mon groupe d’âge et premier non professionnel ! Le résultat est encourageant mais en comparaison avec les tops athlètes (Bart Aernouts et Axel), il n’y a pas photo : un amateur reste un amateur… Rendons hommage au jeune triathlète de 26 ans qui est décédé durant la course.